Je n’ai peint l’homme ici que relativement à son état originel. Si je le veux peindre relativement à l’usage faux et coupable qu’il a fait de ses droits, ce beau privilège qu’il avait de recommencer Dieu, va s’évanouir ; et au contraire il nous faudra dire que depuis cette funeste époque, Dieu a été obligé de recommencer l’homme, et qu’il le recommence tous les jours.
Car ce n’est pas seulement à l’instant de sa chute que Dieu a été obligé de recommencer l’homme, ou de renouveler son (…)
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Shruti - Smriti
Termos indianos significando tipos de inspirações literárias. Reúne-se aqui o espólio de nosso antigo site francês ora desativado.
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Saint-Martin: La chute
14 de novembro de 2008 -
ENNÉADES: V, 8 [31] - extraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
Mais laissons là les arts. Considérons des choses, dont, nous dit-on, leurs oeuvres sont les images, les choses qui naissent naturellement et que l’on appelle des beautés naturelles, animaux raisonnables ou sans raison, tous en général et surtout ceux d’entre eux qui sont bien réussis, parce que celui qui les a façonnés et créés a dominé la matière et y a produit la forme qu’il voulait. Qu’est-ce donc que leur beauté ? Ce n’est certes pas leur sang ni (…) -
ENNÉADES: III, 3 [50] - extraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
L’amour est-il un dieu, un démon, ou une passion de l’âme ? Y a-t-il une espèce d’amour qui est dieu ou démon, et une autre qui est passion ? En quoi consiste alors chacune de ces espèces ? Voilà des questions qu’il vaut la peine d’examiner, en parcourant les idées du vulgaire et celles des philosophes sur ce sujet. Souvenons-nous surtout des pensées du divin Platon, qui a beaucoup écrit sur l’amour en plusieurs de ses oeuvres. Il dit que l’amour n’est (…) -
ENNÉADES: V, 2 [11] - extraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
Mais l’Âme, elle, ne reste pas immobile en produisant ; elle se meut pour engendrer une image d’elle-même ; en se tournant vers l’être d’où elle vient, elle est fécondée ; et, en avançant d’un mouvement différent et de sens inverse, elle engendre cette image d’elle-même qui est la sensation, et dans les plantes, la nature. Pourtant rien n’est séparé par une coupure de ce qui le précède ; c’est ainsi que l’âme semble s’avancer jusqu’aux plantes ; elle s’y (…) -
ENNÉADES: III, 4 [15] - extraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
Les principes les plus élevés restent immobiles, en engendrant des hypostases ; mais l’âme, elle, nous l’avons dit, se meut pour engendrer la sensation qui est une hypostase, et la puissance végétative ; elle descend jusqu’aux plantes. L’âme qui est en nous possède aussi la puissance végétative ; mais cette puissance ne domine pas parce qu’elle n’est qu’une partie de l’âme ; venue dans une plante, elle y domine parce qu’elle est seule. - La puissance (…) -
ENNÉADES: III, 3 [48] - extraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Que penser de ces questions ? - C’est que la raison universelle contient tout, les maux comme les biens, et que les maux eux-mêmes sont des parties de cette raison. Non pas que la raison les produise : mais elle les a avec elle. Les raisons sont l’acte d’une âme, qui est l’âme universelle ; les parties de ces raisons sont l’acte des parties de cette âme ; et comme cette âme, toute une qu’elle est, a des parties, les raisons ont aussi des parties, si bien que les ouvrages de ces raisons, qui (…)
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ENNÉADES: III, 1 [3] - extraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
Tous les événements arrivent et tous les êtres existent ou bien selon des causes, ou bien sans cause ; ou bien il y a des événements et des êtres qui sont sans cause, et d’autres qui ont des causes ; ou bien les événements ont tous une cause tandis que parmi les êtres, ou bien les uns ont une cause et les autres sont sans cause ou bien aucun n’a de cause ; ou bien inversement les êtres ont tous des causes, mais, parmi les événements, ou bien les uns ont (…) -
ENNÉADES: II, 5 [25] - extraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
Disons maintenant pourquoi nous avons commencé par ces considérations. C’est pour savoir en quel sens on parle d’être en acte dans les intelligibles ; s’ils sont seulement en acte, ou bien si chacun d’eux est un acte ; si tous à la fois forment un acte, et s’il y a aussi en eux des êtres en puissance. Or là-bas il n’y a pas de matière ; et c’est en la matière qu’est l’être en puissance ; rien n’est à venir qui ne soit déjà ; rien ne se transforme soit (…) -
ENNÉADES: II, 2 [14] - estraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
Pourquoi le ciel se meut-il d’un mouvement circulaire ? - Parce qu’il imite l’intelligence. - À quel sujet appartient ce mouvement ? Est-ce à l’âme du ciel ou à son corps ? - Et pourquoi ? Est-ce parce que l’âme est en elle-même, et parce qu’elle fait toujours effort pour aller vers elle-même ? Est-ce parce qu’elle est en elle-même, sans y être continuellement ? D’ailleurs, est-ce en se mouvant d’un mouvement local qu’elle meut le corps avec elle ? S’il (…) -
ENNÉADES: I, 7 [54] - extraits sur l’âme
14 de novembro de 2008Plotin, ENNÉADES. Trad E. Bréhier.
Peut-on dire que, pour chaque être, le bien est autre chose que l’activité d’une vie conforme à la nature ? Si un être est composé de plusieurs parties, son bien est l’acte propre, naturel et non déficient de la meilleure de ces parties. Donc le bien naturel, pour l’âme, c’est sa propre activité. Mais voici une âme qui tend son activité vers le parfait, parce qu’elle est elle-même parfaite ; son bien n’est plus seulement relatif à elle, il est le Bien (…)