Extrait de «Esprit et réalité », par Nicolas Berdiaeff. Aubier, 1953.
CHAPITRE VI
La Mystique. Ses contradictions et ses aboutissements
I
L’ascétisme n’est qu’une étape préparatoire. Sur la voie décrite par les mystiques, il n’est qu’une purification (Katharsis). L’illumination (Phôtismos) doit suivre la purification et doit atteindre finalement au but suprême de la contemplation (Theôria). Il est vrai que pour beaucoup de mystiques du type intellectuel la purification ne porte pas (…)
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Shruti - Smriti
Termos indianos significando tipos de inspirações literárias. Reúne-se aqui o espólio de nosso antigo site francês ora desativado.
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Berdiaeff : La Mystique. Ses contradictions et ses aboutissements
5 de janeiro de 2009 -
Berdiaeff : Le mal et la souffrance comme problèmes spirituels
5 de janeiro de 2009Extrait de «Esprit et réalité », par Nicolas Berdiaeff. Aubier, 1953.
CHAPITRE V
Le mal et la souffrance comme problèmes spirituels
I
L’ascétisme est lié à la conscience du péché et à la lutte contre le péché. Or c’est le péché qui fait naître la souffrance. L’homme se fait volontairement souffrir par des exercices ascétiques pour se débarrasser des souffrances involontaires qui lui viennent du dehors. On prétend vaincre le mal par l’ascétisme. Toute la vie spirituelle se lie au (…) -
Lavelle : LA DUALITÉ DE L’ÊTRE ET DE LA PENSÉE
28 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
I La pensée discursive inscrit dans l’être toutes ses opérations.
Il y a une homogénéité de nature entre l’être et le connaître. En effet, si l’existence possède une extension rigoureusement universelle, elle comprend en elle la connaissance elle-même. Personne ne peut mettre en doute que la connaissance ne soit une forme de l’existence, ou que la pensée ne fasse partie des choses, ou encore que la conscience ne soit (…) -
Marcel : QU’EST-CE QUE L’ÊTRE ?
28 de dezembro de 2008Extrait de « Foi et réalité », par Gabriel Marcel. Aubier, 1967.
En commençant ces conférences, j’éprouve la sensation d’étourdissement qui s’empare du promeneur au moment où il arrive au bord d’un gouffre dans lequel il va lui falloir descendre à pic. Qu’est-ce donc que ce gouffre dans lequel nous allons avoir à nous enfoncer, alors que l’an dernier nous cheminions au travers d’une région certes accidentée et où nous avions déjà à éviter bien des pièges, mais malgré tout à l’écart des (…) -
Waelhens : LA MODALITÉ INAUTHENTIQUE DE L’EXISTENCE.
28 de dezembro de 2008Extrait de « La philosophie de Martin Heidegger », par Alphonse de Waelhens. Louvain, 1942.
Nous avons dans les chapitres précédents esquissé une analytique de l’existence humaine telle qu’elle se présente immédiatement à nous. Nous avons ensuite poussé plus avant en vue d’expliciter la structure qui sert de base à ces manifestations immédiates. Tel était l’objet du chapitre précédent consacré à l’étude de l’eccéité du Dasein.
Il nous faut maintenant faire un pas en arrière. Nous avons (…) -
Vallin : LE REFUS DE LA TRANSCENDANCE ET LA GENÈSE DU DOGMATISME
27 de dezembro de 2008Extrait de « Être et individualité. Éléments pour une phénoménologie de l’homme moderne », par Georges Vallin. PUF, 1959.
I. — Le dogmatisme ontothéologique et l’échec de l’ontologie de la substance individuelle
Le refus plus ou moins explicite de la Transcendance radicale de l’Absolu c’est-à-dire de l’universalité intégrale qui caractérise la perspective métaphysique conditionne l’apparition du dogmatisme philosophique ou théologique. Le dogmatisme en général, ainsi que nous l’avons (…) -
Simon Frank : La distinction dans l’évidence immédiate de « ce qui est donné » et « de ce qui est présent »
24 de dezembro de 2008Extrait de « La connaissance et l’être », par Simon Frank. Traduit du russe par Kaffi, Oldenbourg et Fedotoff. Fernand Aubier, 1937.
CHAPITRE III La distinction dans l’évidence immédiate de « ce qui est donné » et « de ce qui est présent »
1. L’analyse précédente a montré que l’objet de la connaissance doit se poser devant nous d’une façon immanente, mais dans son caractère propre qui en fait précisément un objet transcendant, c’est-à-dire comme un « quelque chose » inconnu, non encore (…) -
Lavelle : L’IDENTITÉ DE L’ÊTRE ET DE LA PENSÉE
24 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
DEUXIÈME PARTIE: L’IDENTITÉ DE L’ÊTRE ET DE LA PENSÉE
I La pensée ne se distingue de l’être que par son inachèvement.
Bien que l’être enveloppe et dépasse en droit toute pensée actuelle, n’est-on pas astreint en fait à l’enfermer dans les limites de celle-ci ? Autrement, comment serait-il possible d’en avoir l’expérience et même d’en parler ? Sans doute, il semble, puisque la pensée est une détermination dé l’être, (…) -
Lavelle : La présence de l’être illumine l’apparence la plus humble.
24 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
Première partie. La découverte de l’être.
IX La présence de l’être illumine l’apparence la plus humble.
Nulle pensée ne peut surpasser en force, nul sentiment atteindre en profondeur cette expérience parfaite où la pensée, le sentiment et l’être cessent de se distinguer parce qu’on est en face d’une présence réelle. Quand cette présence est donnée, c’est l’effort de la connaissance qui a atteint son dernier point, (…) -
Lavelle : La conscience est un dialogue avec l’être.
24 de dezembro de 2008Extrait de « La présence totale », par Louis Lavelle. Aubier, 1934.
Première partie. La découverte de l’être.
VIII La conscience est un dialogue avec l’être.
L’être doit être défini comme la présence absolue. En niant la présence absolue, on engagerait dans le temps l’être total aussi bien que l’être fini, ce qui serait sans doute une démarche illégitime, du moins si le temps est une détermination de l’être et si l’on consent à admettre par conséquent que le temps est intérieur à (…)