Extrait de « Approches de l’Inde »
La formule primitive de la sagesse promet d’en être aussi l’ultime. Shrî Aurobindo, la Vie divine.
Les personnages de la mythologie hindoue, dieux et démons, ne sont pas des inventions arbitraires d’hommes primitifs non encore parvenus aux degrés « supérieurs » d’évolution qui correspondent selon nous à la religion monothéiste, à la philosophie rationnelle et à la science matérielle. Ce ne sont pas non plus des personnifications plus ou moins naïves (…)
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Shruti - Smriti
Termos indianos significando tipos de inspirações literárias. Reúne-se aqui o espólio de nosso antigo site francês ora desativado.
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Herbert: INTRODUCTION A LA MYTHOLOGIE HINDOUE
3 de novembro de 2008 -
Aurobindo: LA CLEF DU VÊDA
3 de novembro de 2008Ce texte constitue l’importante introduction aux Hymns to the Mystic Fire, extraits du Rig Vêda, traduits par Shrî Aurobindo et parus en 1946 (Shrî Aurobindo Ashram, Pondichéry. Traduit par F. Berys et R. Allar et révisé par l’auteur.
Dans les temps anciens, le Vêda était vénéré comme un livre de Sagesse sacrée, comme un vaste ensemble de poèmes inspirés ; c’était l’œuvre des Rishis, les voyants et les sages qui reçurent en leurs esprits illuminés, plutôt qu’ils ne conçurent mentalement, (…) -
Fabre d’Olivet: EN GUISE DE COMMENTAIRE DE LA TRADUCTION DU SÉPHER
28 de outubro de 2008Gnostiques de la Révolution, Fabre d’Olivet. Choix de textes par André Tenner. Engloff, Paris, 1946
L’amour.
Adam parle :
Mon amour, dans Eden, était pur et simple comme moi; c’était un sentiment mêlé avec ma vie, qui ne me paraissait pas en être distinct. Je n’aurais pu cesser d’aimer, quand je l’aurais voulu. L’amour était comme le principe de mon être, et la lumière de ma vie. A présent, au contraire, mon être en est devenu le principe, et ma vie s’en est détachée. J’ai connu comme (…) -
Fabre d’Olivet: NOTES DE LA TRADUCTION DU SÉPHER
28 de outubro de 2008Gnostiques de la Révolution, Fabre d’Olivet. Choix de textes par André Tenner. Engloff, Paris, 1946
CHAPITRE PREMIER
1. Beraeshit... premièrement-en-principe.
Ce mot, dans la place où il se trouve, offre trois sens distincts, l’un propre, l’autre figuré, le troisième hiéroglyphique. Moïse les a employés tous les trois, comme cela se prouve par la suite même de son ouvrage. Il a suivi en cela la méthode des prêtres égyptiens; car je dois dire avant tout que ces prêtres avaient trois (…) -
Fabre d’Olivet - La cosmogonie de Moïse (cont.)
28 de outubro de 2008Gnostiques de la Révolution, Fabre d’Olivet. Choix de textes par André Tenner. Engloff, Paris, 1946
Chapitre VI. — La. Mesure proportionnelle.
8. Noé seul, le repos de la Nature élémentaire, trouva grâce aux yeux de Ihôah.
13. Alors, manifestant sa parole, il dit à Noé: le terme de toute corporéité vivante s’approche à mes yeux: la Terre s’est comblée d’une ardeur ténébreuse et dévorante qui la dégrade et l’avilit d’une extrémité à l’autre: me voici, laissant naître de cette même (…) -
Fabre d’Olivet - le problème du langage - grammaire
28 de outubro de 2008Gnostiques de la Révolution, Fabre d’Olivet. Choix de textes par André Tenner. Engloff, Paris, 1946
GRAMMAIRE
GRAMMAIRE UNIVERSELLE ET GRAMMAIRE PARTICULIÈRE. Comme l’a très bien vu Court-de-Gébelin, [...] il existe deux sortes de grammaires: l’une universelle, et l’autre particulière. La Grammaire universelle fait connaître l’esprit de l’Homme en général; les grammaires particulières développent l’esprit individuel d’un peuple, indiquent l’état de sa civilisation, de ses connaissances (…) -
Wieger: T A O — T E I — K I N G (Livre I, Chapitre 1)
7 de outubro de 2008Les pères du système taoïste
L I V R E I
Chapitre 1. Texte.
A. Le principe qui peut être énoncé, n’est pas celui qui fut toujours. L’être qui peut être nommé, n’est pas celui qui fut de tout temps. Avant les temps, fut un être ineffable, innommable.
B. Alors qu’il était encore innommable, il conçut le ciel et la terre. Après qu’il fut ainsi devenu nommable, il donna naissance à tous les êtres.
C. Ces deux actes n’en sont qu’un, sous deux dénominations différentes. L’acte (…) -
Wieger: Bouddhisme chinois. Esquisse historique.
7 de outubro de 2008Léon Wieger - l’oeuvre numérisée
Quoi qu’il en soit des contacts possibles, probables, plus anciens, l’établissement officiel et durable du Bouddhisme en Chine, date de l’an 65 de l’ère chrétienne, l’empereur Ming-ti de la dynastie Heou-Han ayant fait quérir des moines, qu’il établit à la capitale Lao-yang. La traduction des livres bouddhiques commença aussitôt. Jusqu’à la fin de la dynastie, en 220, les traducteurs indiens kouchans partites et touraniens, furent à l’œuvre. Si le résultat (…) -
Weil: À PROPOS DU PATER
7 de outubro de 2008Attente de Dieu
[en grec dans le texte] « Notre Père celui qui est dans les cieux. »
C’est notre Père ; il n’y a rien de réel en nous qui ne procède de lui. Nous sommes à lui. Il nous aime, puisqu’il s’aime et que nous sommes à lui. Mais c’est le Père qui est dans les cieux. Non ailleurs. Si nous croyons avoir un Père ici-bas, ce n’est pas lui, c’est un faux Dieu. Nous ne pouvons pas faire un seul pas vers lui. On ne marche pas verticalement. Nous ne pouvons diriger vers lui que notre (…) -
Masson-Oursel: Védisme et Brahmanisme primitif (Xe- Ve s. av. J.-C.)
7 de outubro de 2008Extrait de Les Classiques des sciences sociales
Que dans les plus anciens textes religieux de l’Inde, dans le Rgveda, il ne s’agisse ni de littérature, ni de philosophie, ni a fortiori de la logique, rien n’est moins contestable. Pourtant, au point de vue de l’étude formelle de la pensée comme à tous autres égards, le recueil des hymnes est un document d’inappréciable valeur, ne fût-ce que comme terme premier d’une immense série de productions échelonnées à travers une trentaine de (…)